jeudi 16 avril 2009

Je veux produire... Des fraises? Des voitures? Non, non, mieux...

Bon finalement la redéco attendra, donc je peux enchaîner sur mes péripéties.

Si j’ai choisi de monter une société de production audiovisuelle, c’est pour plusieurs raisons, vous vous en doutez.

La première est que j’ai toujours voulu avoir des responsabilités, même si j’ai toujours eu peur d’en avoir. C’est un peu ça mon « problème », ou disons mon faux problème, j’ai peur de sauter le pas jusqu’au jour où je le fais et où je découvre que je le fais très bien. C’est vrai. Lors de ma 2nde année d’étude, j’étais convaincu que je ne pourrais jamais être 1er assistant réalisateur, jusqu’à ce qu’on me pousse limite à le faire sur un projet et que je découvre que j’étais très doué dans la matière (oui, oui, les fleurs ne sont pas chères aujourd’hui).
Même topo pour assistant producteur. En 3 ans, j’ai d’ailleurs acquis un peu d’expérience dans ce domaine là, et le travail que j’ai pu avoir avec des réalisateurs de renommée internationale (non non, je déconne pas) ont été une pierre supplémentaire dans mon édifice à moi, que je me construis pour mon future métier de producteur.

Donc, tout ça pour dire que désormais les responsabilités de chef d’entreprises et de producteur ne me font pas peur.

Quant à la production en elle-même, je suis un féru de cinéma (ce qui ne suffit pas, bien évidemment) et on fait souvent appel à moi pour des jugements et des analyses sur des scénarios, des films, voir même des idées. Ce qui me fait dire que quelques parts, j’ai un œil pour cet art.

Mais je suis conscient des grosses difficultés de ce métier. Tout d’abord n’est pas producteur qui veut et il faut surtout fuir les gros stéréotypes du genre type bedonnant derrière son bureau en marbre, fumant un gros cigare et négociant des hôtels de luxe pour loger ses acteurs hyper stars.
Producteur c’est dur, car il y a peu d’argent (encore plus vrai par les temps qui courent) et que le moindre « bide », le moindre échec est souvent fatal.

Bref, le chemin va être dur, long mais je me sens d’attaque, les épaules solides et puis, j’ai presque envie de dire, que je n’ai rien à perdre !

Salut les loustiques !
(Je vous salue bien bas !)

A.

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